Les opportunités de la lenteur et de la sobriété sur les petits trajets aux alentours de chez soi

Si l’on peut accorder quelque chose à la crise sanitaire que nous traversons, c’est qu’elle nous a invités à porter un regard différent sur notre environnement immédiat. Alors que nos déplacements ont été fortement contraints, nous avons été obligés de nous intéresser aux commerces et services de proximité, aux producteurs voisins, aux espaces de nature et de loisir à (re)découvrir à pied.

Bousculés dans nos habitudes, en regardant autour de nous, on a pu mettre en évidence des lacunes, des manques, mais aussi des ressources, des alternatives, des réseaux, qui plus est accessibles en un rien temps. Tout à coup les maraîchers locaux devenaient des héros, les villages des bastions, le petit bois un univers à explorer.

Une question de regard donc, quand celui-ci est souvent attiré par les grandes agglomérations et leurs périphéries, où la concentration de services et commerces y est plus élevée, en centre ville mais aussi autour des axes routiers à forte affluence où se sont développés les “drive”.

Des zones souvent hostiles aux usages piétons ou peu accessibles en modes doux, qui n’ont pas misé sur l’attractivité des zones piétonnes et des axes apaisés.

Comment les élus, les commerçants ou les fournisseurs de services peuvent participer à une décentralisation des offres ? Comment développer une logique des alentours pour casser le binôme mon village - la grande ville ?

Bousculés dans nos habitudes, en regardant autour de nous, on a pu mettre en évidence des lacunes, des manques, mais aussi des ressources, des alternatives, des réseaux, qui plus est accessibles en un rien temps. Tout à coup les maraîchers locaux devenaient des héros, les villages des bastions, le petit bois un univers à explorer.

Une question de regard donc, quand celui-ci est souvent attiré par les grandes agglomérations et leurs périphéries, où la concentration de services et commerces y est plus élevée, en centre ville mais aussi autour des axes routiers à forte affluence où se sont développés les “drive”.

Des zones souvent hostiles aux usages piétons ou peu accessibles en modes doux, qui n’ont pas misé sur l’attractivité des zones piétonnes et des axes apaisés.

Comment les élus, les commerçants ou les fournisseurs de services peuvent participer à une décentralisation des offres ? Comment développer une logique des alentours pour casser le binôme mon village - la grande ville ?

Entretien avec Yaëlle Amsellem

Yaëlle Amsellem est docteure en sociologie. Elle est chargée de recherche à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire. Elle est également associée au centre de recherche sur les liens sociaux et à l'Institut national démographique. Yaëlle Amsellem nous parle de son ouvrage "Les filles du coin : enquête sur les jeunes femmes en milieu rural", paru en 2019.

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