Penser les alternatives à la voiture autosoliste et les routes des nouveaux véhicules légers

La voiture reste le mode de transport principal de 71% des Français. En zones peu denses où vivent 21,4 millions d’habitants, plus des trois quarts des déplacements se font en voiture. Pourtant il est urgent de décarboner nos déplacements, que ce soit pour des raisons économiques ou environnementales, comme le souligne le rapport du GIEC.

Si d’une part on peut probablement réduire notre dépendance aux déplacements, d'autre part il faut favoriser d’autres modes, d’autres véhicules moins énergivores et coûteux. De nombreuses alternatives à la voiture existent, du simple vélo à l’autopartage ou la marche en passant par le scooter électrique, la variété de véhicules à notre disposition laisse présager de nombreuses autres manières de se déplacer.

D’ailleurs, petit à petit, les véhicules thermiques laissent de plus en plus de parts de marché aux véhicules électriques (de 1,9 % en 2019 à 9,8% en 2021) et le gouvernement annonce une augmentation de 23% de l’usage du vélo en milieu rural entre 2019 et 2021, suite au plan vélo.

Mais il reste bien des obstacles à la transition dans un monde conçu où tout est fait pour se déplacer en voiture, et ce depuis l’après-guerre. Parmi ces obstacles, il n’y a pas que la pluie et le froid, il y a entre autres nos modes de vie, l’aménagement des infrastructures et les services attachés à ces nouveaux véhicules qui ne sont pas assez incitatifs ou convaincants.

L’aménagement autour des modes de déplacements plus soutenables et plus divers manque-t-il d'imagination ? Qu’est ce qui nous empêche d’abandonner nos véhicules thermiques dès aujourd’hui ? Quelles solutions techniques pour décarboner la mobilité à la campagne ? Pourquoi les alternatives existantes ne prennent pas (assez) ? Quels leviers actionner pour faire rentrer ces pratiques dans la normalité ?

Entretien avec Quentin Mateus

Quentin Mateus est coordinateur des enquêtes au low-tech lab, une association basée à Concarneau. Son but est d'expérimenter, de documenter et de partager des initiatives autour de la démarche low-tech. Il nous donne les clés pour mieux appréhender cette notion, au delà du simple rapport à la technologie.

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